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POSSESSION DIABOLIQUE ET EXORCISME

 

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INTRODUCTION:

 

 

« Possession  diabolique » et « exorcisme », voici certainement l’un des sujets les plus délicats, les plus sensibles et les plus discutés de nos jours dans notre société ultra-matérialiste, rationaliste et libérale, société qui vit depuis plus d’une cinquantaine d’années une crise spirituelle sans précédent (depuis le Concile Vatican II). Celle qui conduit vers la majorité des cas vers l’agnosticisme, vers l’athéisme, et le plus fréquemment vers une sorte de religion « à la carte » faite « de morceaux choisis » qui arrangent bien tel ou tel individu, bien installé dans ses petites habitudes. Pour beaucoup de gens, l’enfer, le Purgatoire et le Paradis font sourire : cela leur semble dépassé, rétrograde…Cela n’est qu’une pensée « moyenâgeuse »…L’Eglise nous mentirait-elle depuis deux mille ans ?

 

Si l’on ne croit pas en Dieu, comment croire dans ce cas en l’existence du démon ? Plus original encore, aujourd’hui, beaucoup de chrétiens pratiquants et même des prêtres nient l’existence du malin, ou, plus subtil encore, sont avant toute chose animés de la volonté de ne pas y croire. Comme nous le verrons, il est clair que ces gens n’ont rien compris à la théologie et à la doctrine contenues dans les Saintes Ecritures et que l’Eglise a pour mission de garder et de transmettre depuis deux mille ans. Ont-ils seulement lu quelques passages de la Bible ? Saint Jean affirme dans son évangile que « c’est pour détruire les œuvres du diable que le fils de Dieu est venu dans le monde » (I Jn, 3, 8). Dans la Bible, il est en effet question du démon plus de soixante-dix fois…

 

Pendant des siècles, les évêques ont confié le difficile ministère d’exorciste à l’un ou plusieurs de leurs prêtres, soit ponctuellement (uniquement un cas spécifique qui peut se présenter), soit pour une durée plus longue qui peut aller jusqu’à plusieurs décennies. Or, de nos jours, dans la crise générale de la foi, apparaît un réel paradoxe : « les évêques » nomment dans chaque diocèse, un ou plusieurs « prêtres exorcistes ». La France, par exemple, en compte actuellement environs cent quarante. Mais parmi eux, beaucoup hélas doutent de l’existence du démon et font plutôt office de « psychologue », sans résultat probant d’ailleurs, dans bien des cas. Néanmoins, une petite partie d’entre eux, resté ferme dans la foi catholique, ne voit nullement la chose de la même façon et ose, si nécessaire, aller jusqu’au bout, c'est-à-dire s’attaquer réellement au démon. Et ces prêtres obtiennent de réels résultats positifs et probants. Cela est donc bien révélateur de cette crise de la foi, catastrophique à bien des égards.

 

En Afrique c’est pire ! Avec l’inculturation et le concept « ECCLESIA IN AFRICA ». Les premiers missionnaires à arriver dans le continent, quoique doués de bonne volonté, n’ont pu offrir que ce qu’ils avaient : une foi naturaliste, elle-même soumise aux grands changements qui commençaient à savoir, l’industrialisation du monde (le grand boom industriel), le déplacement des pôles d’intérêts ; de l’Eglise vers les affaires et des affaires vers le matérialisme, de là vers le laïcisme et l’athéisme. Dans ces bouleversements, tout porte à croire que la foi qui soulève les montagnes était par endroit absence, quelque fût la bonne volonté, mais plutôt une foi rationaliste et matérialiste, qui ne leur a pas permis de mieux comprendre le monde africain, ni trouver des solutions toutes adaptées à ses problèmes. Par l’acceptation dans l’Eglise, par exemple, des instruments rituelles de ses traditions sacrées (qui en fait sont des portes ouvertes à satan par le biais de l’animisme sauvage et du paganisme), comment le noir ne pouvait-il pas voir en cela une reconnaissante formelle de ses dieux païens ? La réalité est donc que l’Africain, avant et après l’arrivée des premiers missionnaires, vit sous le règne de la terreur maléfique (sous le couvert de tradition des ancêtres), mais trop souvent, ou presque, à jamais, il n’a expérimenté la Toute puissance de Dieu. Et pour notre clergé local, qui s’est retrouvé au lendemain des indépendances à la tête d’une Eglise jeune, sans une solide expérience et plutôt préoccupé par les nouvelles possibilités de développement, ayant hérité cet esprit de neutralité vis à vis du combat spirituel, ne pouvait offrir mieux: le résultat actuel est que, soit le diable n’existe pas, soit il est mort au moyen âge ! Du moins, nous ne l’avons jamais vu en Afrique ; et même quand nous le voyons, personne n’est outillé pour le combattre ! Il vaut mieux être amis plutôt qu’ennemis…  « Les prêtres » modernes sont donc des bureaucrates qu’on rencontre dans des diocèses partout en Afrique; de parfaits manipulateurs d’hommes ; des administrateurs chevronnés, maîtrisant la systématique l’ecclésiologie, mais surtout la sociologie, la psychologie et la philosophie. Malheureusement, ce ne sont pas des hommes de spiritualité, ayant des solutions adaptées aux problèmes des Africains : le remède contre la peur des sorciers, la crainte des marabouts et des féticheurs, les gris-gris ou fétiches, les maléfices, les envoûtements, etc. Dans la quasi-totalité des diocèses Africains, il n’ya pas de prêtres exorcistes, à l’exception de quelques rebelles, qui, sans attendre l’autorisation de leur ordinaire, se lancent clandestinement dans la pratique (déversant parfois dans des sciences occultes, parce très mal outillés, ou par gain sordide) et se voient régulièrement gratifier des sanctions de tout genre, voire même l’excommunication, pour avoir voulu secourir quelques malheureux énergumènes, désespérément enchaînés par satan et ses suppôts…

 

Aborder ce débat du démon et de l’exorcisme dans ce climat général semble donc une folie. Pourtant, cela est tellement à propos dans le siècle où nous vivons, dominé par l’orgueil, l’égoïsme, l’argent, le pouvoir, le paraître, la haine, la jalousie, le mépris, la guerre, la drogue, le suicide, l’injustice, l’apostasie, la multiplication des sectes et des sociétés secrètes, la confusion, le désordre général, l’absence de bon sens, la désinformation, l’ignorance, l’inculture, le mensonge et le sexe (sans oublier le DA VINCI CODE et Halloween)… Tout cela ne serait-il que le fruit du hasard ? Serait-ce là l’œuvre du Saint-Esprit ?

 

De plus, notre société est persuadée que la Vérité (ce mot même fait frémir !) est partout à la fois et nulle part, et aussi qu’en dehors de la Science, point de salut : tout ce qui ne peut être expliqué scientifiquement est inconcevable, impossible, voir inexistant : n’est ce pas là de l’orgueil ? Le coup de maître de satan ne serait-il pas de faire croire qu’il n’existe pas, alors qu’il est certainement, directement ou indirectement, à l’origine de tout cela ? L’un des plus grands besoins de l’Eglise n’est-il pas de se défendre contre ce mal que nous appelons le démon ?

 

Croire à l’existence et à l’action du diable n’est en soi pas plus extraordinaire pour un chrétien que croire à la présence réelle de Jésus-Christ dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie. Le démon fascine et fait peur à la fois : on préfère donc se convaincre qu’il n’existe pas, ou bien, si l’on croit en son existence, on fait en sorte de ne pas vouloir reconnaître son action sur un individu, par exemple, de peur (sans doute) d’être confronté à une affaire de « sorcellerie » et même de s’attirer les foudres du prince de ce monde. Quel manque de foi, de courage et de discernement ! Est-ce là la Volonté de Notre Seigneur Jésus-Christ qui « vomit les tièdes » ? (Ap. 3 ; 16). Or, des personnes souffrent atrocement dans leur âme et dans leur corps, tourmentées parfois de façon extraordinaire par les puissances des ténèbres. Leurs proches ne comprennent pas, ne savent plus quoi faire ; les parents et les enfants vivent un véritable calvaire, s’enfuient souvent. Les relations familiales, amicales, professionnelles se détruisent peu à peu (le démon aime isoler ses victimes), tandis que les biens matériels peuvent aussi péricliter mystérieusement. Les gourous, les voyants, les médiums, les marabouts, les magnétiseurs et les autres charlatans du même acabit, les psychiatres et les hôpitaux psychiatriques regorgent certainement de ces gens-là : les traitements prescrits, parfois très lourds, sont inefficaces et ne font qu’aggraver la situation. Pourtant un simple exorcisme suffirait à soulager les victimes au mieux, voir définitivement… Souvent hélas, le suicide est la conclusion logique et fatale : c’est précisément ce que veut le démon, afin de remplir l’enfer d’âmes damnées. Pendant ce temps, les bonnes personnes ne sont pas là pour secourir, voire sauver ces âmes !… Quel manque de charité !

Saint Paul nous met pourtant bien en garde : « Si je n’ai point la charité, je ne suis rien (…) La charité est patiente, elle est douce et bienfaisante ; (…) elle ne s’enfle pas d’orgueil. (…) Elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle souffre tout. » (I Co. 13).

 

En tant que prêtre et exorciste Catholique, profondément attaché à la tradition de l’Eglise, je présente cette étude comme une œuvre de charité spirituelle, afin de donner la possibilité à tous, chercheurs et malades, d’en appendre plus sur les multiples facettes de manipulations diaboliques, les manifestations extérieures, les moyens de prévention et de guérison. Sans oublier que j’offre gratuitement mes services et mes compétences à toutes les personnes qui se trouvent dans l’urgence d’une intervention spirituelle. En d’autres termes, mes services ne sont pas payants. Il peut néanmoins vous être demandé des sacramentaux comme l’huile d’olive, le sel, les bougies, etc. en conformité avec la grande tradition catholique ; parfois aussi vous pouvez nous confier des intentions de messe pour vos défunts et pour les âmes du purgatoire ;  pratiquer quelque œuvre de charité, mais cela n’est absolument pas obligatoire pour une intervention spirituelle ou un exorcisme. Il vous est simplement demandé de croire en Dieu, de lui faire confiance, lui confier votre vie, vous mettre en règle avec l’Eglise et de vivre en bon chrétien… le reste sera selon votre cœur.

 

En feuilletant ces pages, le lecteur sera certainement surpris d’y découvrir des choses surprenantes et inconnues jusqu’ici : Qu’est ce qu’un esprit maléfique ou démon ? Qui est satan ? Que cherche-t-il ? Comment savoir qu’on est devenu une de ses victimes (tourmenté par lui) ? Quelle sont les manifestations extérieures ? Comment s’en libérer ?

 

Selon les aspects abordés, nous vous renverrons sans cesse vers les exemples et des récits que vous trouverez dans la partie témoignage de ce blog. Cela pourra vous illustrer et aider à mieux comprendre les choses. Ce ne sont pas des contes de fées, mais des histoires réelles, contemporaines et incontestables, de personnes souffrantes, qui a travers la foi, la prière, un exorcisme, ont recouvré leur santé et leur intégrité. A travers ces faits vécus, vous verrez que le vieux démon ne s’est pas convertit ; que le paradis n’existe pas sur terre et que l’Eglise ne nous sert pas des tartes pour nous empêcher de « vivre notre vie » ! Nullement, l’Eglise n’a pas besoin de « se dépoussiérer » et s’adapter au monde moderne : plutôt, il s’agit pour le monde d’aujourd’hui de faire une pause et de ce poser la question : « D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Pourquoi sommes-nous là et pas ailleurs ? Qui sommes- nous ? ». L’histoire retient toujours qu’aucune époque, aussi éclairée soit-elle, ne peut avancer sans se mettre en harmonie avec les époques précédentes. C’est cela la vérité ; et la Vérité vient de Dieu ; Dieu est Lui-même la vérité : Lui seul est capable, et personne d’autre, de nous donner un bonheur qui ne finit pas : la vie éternelle ! Nous devons donc nous adapter à Lui et à la vérité qu’il répand à l’intérieur de son Eglise. Ce n’est pas à l’Eglise de s’adapter au monde, mais au monde de revenir vivre en Eglise.

 

Nous rapporterons aussi quelques expériences tirées de nos dix ans dans la diaconie des malades : ce que nous avons observé, ce que nous avons vécu, ce que nous avons vu et entendu au cours des différentes séances d’exorcisme que nous avons opérées ou dans lesquelles nous avons assisté. Notre conviction est que le diable existe ; il est actuellement déchaîné et plus que jamais auparavant ! Le nombre de personnes sous sont influence a dangereusement augmenté depuis les années 1960 ! Il est au summum de sa puissance dévastatrice dans notre monde. Les gens tourmentés par lui sont nombreux, mais alors très nombreux, et cela fait très peur…C’est lui qui dans la majorité des cas est à l’origine de leurs maux.

 

« Soyez sobres et veillez ; car le démon, votre ennemi, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui donc, en demeurant fermes dans la foi. » (I Pierre 5 ; 8-9)

 

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